Skip to content

Vie privée et cyberharcèlement

Une petite vidéo

Visionnez la vidéo suivante :

Répondez à la question suivante :

Exercice 1

Comment protéger sa vie privée sur les réseaux et sur internet en général ?

Correction exercice 1

Voici plusieurs méthodes évoquées dans la vidéo permettant de davantage protéger sa vie privée sur internet :

  • utiliser des mots de passe "difficiles" (c'est-à-dire que l'on ne peut pas facilement trouver avec une attaque par force brute),
  • faire attention aux techniques d'usurpation d'identité,
  • surveiller son propre référencement, pour voir quelles informations existent sur soi,
  • distinguer la sphère privée de la sphère professionnelle,
  • prudence sur le contenu diffusé (notamment sur les réseaux sociaux),
  • effacer les données de navigation publique (supprimer régulièrement l'historique), on peut également utiliser le mode de navigation privée.

Cliquez sur les liens suivants et lisez le contenu :

Répondez aux questions suivantes :

Exercice 2

Définir l'e-réputation.

Correction exercice 2

L'e-réputation, ou réputation en ligne, fait référence à la perception qu'a le public d'une personne, d'une entreprise ou d'une marque sur Internet. Elle est influencée par les contenus qui sont mis sur les réseaux sociaux, les blogs ou les plateformes de partage de vidéos, comme des articles, des commentaires, des avis, des médias sociaux, etc.

Exercice 3

Comment peut-on vérifier son e-réputation ?

Correction exercice 3

Pour vérifier son e-réputation, on peut :

  • rechercher régulièrement son nom sur un moteur de recherche pour voir quelles informations qui nous concernent circulent en ligne.
  • paramétrer des notifications pour être averti lorsque son nom, adresse électronique ou d'autres données sont publiés en ligne, en utilisant des services privés. Attention toutefois, les services gratuits peuvent exploiter nos données à des fins de ciblage publicitaire.

Exercice 4

Que faire si l'on découvre qu'un contenu non-souhaité est publié sur internet ?

Correction exercice 4

Si un contenu non-souhaité est publié sur Internet, on peut :

  • demander directement la suppression à la personne à l'origine de la publication, si possible.
  • si cela n'est pas possible, utiliser le RGPD pour demander la suppression des données nous concernant.
  • contacter le site internet à l'origine de la publication en précisant l'URL, les informations à supprimer, et la raison personnelle de la demande. Toutefois, les résultats ne sont pas garantis, et certains contenus peuvent ne pas être supprimés pour des raisons de liberté d'expression ou s'il concerne un homonyme.
  • demander aux moteurs de recherche de ne plus associer le contenu préjudiciable à son nom et prénom en utilisant les formulaires de déréférencement.

Exercice 5

Qu'est-ce que le cyberharcèlement ? Donner des exemples de cyberharcèlement.

Correction exercice 5

Le cyberharcèlement se caractérise par des comportements malveillants récurrents, se produisant tant dans un contexte public que privé. Ces comportements englobent diverses formes telles que l'intimidation, les insultes, les menaces, la diffusion de rumeurs, la publication de photos ou de vidéos compromettantes, etc. Le cyberharcèlement peut être le fait d'une seule personne ou de plusieurs individus, et il peut se dérouler sur diverses plateformes comme les réseaux sociaux, les messageries, les forums, les blogs, etc.

Exercice 6

Recherchez sur Google les définitions des termes suivants :

  • Exclusion
  • Flaming
  • Sexting
  • Dénigrement
  • Usurpation d’identité
  • Outing
  • Happy Slapping
Correction exercice 6
  • Exclusion : Isolement d'une personne en ligne, souvent par l'ignorance délibérée ou l'exclusion des interactions.
  • Flaming : Envoi de messages agressifs, insultants ou haineux en ligne.
  • Sexting : Partage de contenus sexuellement explicites, généralement des photos, via les technologies de communication.
  • Dénigrement : Diffusion de fausses informations dans le but de nuire à la réputation de quelqu'un.
  • Usurpation d’identité : Utilisation non autorisée de l'identité d'une personne, souvent pour tromper ou causer des dommages.
  • Outing : Révélation non autorisée de l'orientation sexuelle, de l'identité de genre ou d'autres informations personnelles.
  • Happy Slapping : Filmer des agressions physiques sur un téléphone portable pour les partager en ligne.

Exercice 7

Visionnez cette vidéo. De quelle forme de cyberharcèlement s'agit-il, parmi les termes définis à l'exercice précédent ?

Correction exercice 7

Ici, on dévoile publiquement une photo intime d'une personne sans son consentement. Cela peut s'apparenter à du sexting non consensuel.

Exercice 8

Que faire si l'on est victime de cyberharcèlement ? À qui peut-on en parler ?

Correction exercice 8

Voici plusieurs choses que l'on peut faire si l'on est victime de cyberharcèlement :

  • en parler à une personne de confiance (famille, amis, proches, enseignant, professionnel de santé, etc.),
  • signaler les contenus et auteurs concernés à la plateforme sur laquelle les contenus sont publiés, en conservant des preuves (copie écran, ou « screen ») indiquant la date, l’heure et l’auteur des contenus,
  • bloquer le compte du ou des auteurs des contenus violents pour ne plus voir ses contenus.

Il est également recommandé de :

  • porter plainte auprès du commissariat de police, de la gendarmerie ou du procureur de la République auprès du tribunal judiciaire,
  • en cas d’urgence ou de danger, appelez le 17 (fixe ou mobile) ou le 112 (téléphone mobile).

Il existe également un numéro national destiné aux victimes de violences numériques : le 3018.

Exercice 9

En vous aidant de cette page, indiquez quelles sont les conséquences du cyberharcèlement, sur le harcelé et sur le harceleur ?

Correction exercice 9

Le cyberharcèlement peut avoir des conséquences graves sur la santé mentale et émotionnelle de la victime, pouvant mener à la dépression, l'anxiété, voire au suicide. Les harceleurs peuvent également subir des conséquences légales et sociales.

Exercice 10

Quelles sont les sanctions encourues si l'on est auteur de cyberharcèlement ? Donner des exemples de sanctions.

Correction exercice 10

Sur Internet et les réseaux sociaux, les actes ne sont pas impunis. Tout comme dans la vie réelle, nos actions en ligne nous rendent responsables devant la loi, indépendamment de notre âge.

L'auteur d'actes de violence ou de harcèlement en ligne peut être tenu responsable civilement (indemnisation) et pénalement (sanctions). Quelques exemples de sanctions comprennent une amende de 12 000 € pour injure ou diffamation publique (article 32 de la Loi du 29 juillet 1881), jusqu'à un an de prison et 45 000 € d'amende pour non-respect du droit à l'image (articles 226-1, 226-2 du Code pénal), et un an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende pour usurpation d'identité (article 226-4-1 du Code pénal).

Exercice 11

Lisez cette page sur le droit à l'effacement.

Qu'est-ce que ce droit ? À quoi sert-il ?

Correction exercice 11

Le droit à l'effacement, également connu sous le nom de droit à l'oubli, donne à une personne le droit de demander la suppression de ses données personnelles en ligne. Il vise à protéger la vie privée des individus et à leur permettre de contrôler les informations les concernant, en particulier si ces informations ne sont plus pertinentes ou sont incorrectes.

Vous avez le droit à l'effacement de données dans différentes situations, que ce soit une photo embarrassante en ligne ou des informations jugées inutiles par un organisme. L'effacement est possible si au moins l'une de ces conditions s'applique :

  1. Vos données sont utilisées à des fins de prospection.
  2. Les données ne sont plus nécessaires par rapport à leurs objectifs initiaux.
  3. Vous retirez votre consentement à l'utilisation de vos données.
  4. Vos données font l'objet d'un traitement illicite, comme la publication de données piratées.
  5. Vos données ont été collectées quand vous étiez mineur dans le cadre de la société de l'information.
  6. L'effacement est nécessaire pour respecter une obligation légale.
  7. Vous vous opposez au traitement de vos données et le responsable du fichier n'a pas de motif légitime ou impérieux pour ne pas accéder à votre demande.